A compter de la demande de documents formulée par l’expert, l’employeur dispose de 5 jours pour les lui transmettre.
Sauf accord, le délai plancher de réalisation de l’expertise risque grave est de deux mois à compter du vote de l’expertise.
A compter de la demande de documents formulée par l’expert, l’employeur dispose de 5 jours pour les lui transmettre.
Sauf accord, le délai plancher de réalisation de l’expertise risque grave est de deux mois à compter du vote de l’expertise.
Il est conseillé de contacter l’expert avant de voter une expertise risque grave : celui-ci vous aidera à évaluer les motifs valables d’une expertise risque grave, creuser les problématiques de votre demande, établir une résolution formelle de demande d’expertise.
Tout l’enjeu est d’abord de pouvoir qualifier le « risque grave » pour que l’expertise soit légalement acceptable.
« Le comité social et économique peut faire appel à un expert habilité […]
1° lorsqu’un risque grave, identifié et actuel, révélé ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou à caractère professionnel est constaté dans l’établissement » (→ L2315-94, Code du Travail)
Une fois le risque grave qualifié, le CSE est entièrement indépendant de l’employeur pour déterminer le périmètre d’investigation pertinent, les thématiques à aborder dans l’expertise et le choix du cabinet, et donc de l’approche.
Le travail en amont avec l’expert est aussi nécessaire pour qu’il instruise la demande, comprenne les attentes du CSE et débatte avec le CSE des méthodes d’investigation à mettre en place.
Tout doit être fait pour que le jour du vote de l’expertise en séance de CSE, l’expert et les représentants du personnel au CSE soient en ligne sur les attentes et les méthodes à déployer. Nous pourrons de notre côté monter une équipe disponible et qualifiée pour la réalisation de l’expertise.
Pour voter une expertise, une délibération doit être votée dans laquelle les motifs et attendus de l’expertise sont précisés et l’expert agréé/habilité est désigné.
A noter que le président ne prend pas part au vote de l’expertise. L’employeur peut néanmoins contester le recours à l’expertise devant le TGI sous 10 jours. Il peut ainsi contester la nécessité de l’expertise, la désignation de l’expert, le cahier des charges (le coût prévisionnel, l’étendue ou la durée de l’expertise), le coût final de l’expertise.
Financement : les frais d’expertise sont pris en charge à 100% par l’employeur.
Délais : sauf accord, l’expert remet son rapport dans un délai de deux mois à compter de sa désignation. Ce délai peut être prolongé de 2 mois par accord d’entreprise ou par accord entre le CSE et l’employeur.
Moyens d’investigation :
Les experts ont libre accès dans l’entreprise, l’employeur lui fournit les informations nécessaires à l’exercice de sa mission.
L’expert est tenu aux obligations de secret et de discrétion.
Chaque question étant singulière, les méthodes d’investigation sont ajustées à la nature de la demande. On trouvera néanmoins le plus souvent les étapes suivantes :
Nos analyses sont rédigées dans un rapport d’expertise composé d’un corps d’analyses et d’une synthèse-conclusions intégrant des pistes de préconisation.
Nous restituons nos analyses aux représentants du personnel lors d’une réunion préparatoire puis en séance de CSE. Nous proposons également une restitution aux salariés concernés.
Les missions sont conduites sous la responsabilité des chargés d’études de CIDECOS.
Notre équipe s’engage à :